• Questions

     

    Comment atteindre la Vie éternelle ?

    La Vie éternelle c'est maintenant. Viens dans le présent.

    Mais je suis dans le présent maintenant , non ?

    Non.

    Pourquoi non ?

    Parce que tu n'as pas lâché ton passé.

    Pourquoi devrais-je lâcher le passé ? Tout n'y est pas mauvais.

    Le passé doit être lâché, non parce qu'il est mauvais, mais parce qu'il est mort.

     

    ***

     

    Où dois-je chercher l'éveil ?

    Ici.

    Quand adviendra-t-il ?

    Il a lieu maintenant.

    Pourquoi alors je ne l'expérimente pas ?

    Parce que tu ne regardes pas.

    Que devrais-je regarder ?

    Rien, regarde simplement.

    Quoi ?

    Tout ce sur quoi tes yeux se posent.

    Dois-je regarder d'une certaine manière ?

    Non. La manière ordinaire est bonne.

    Mais est-ce que je ne regarde pas toujours de cette façon ?

    Non.

    Pourquoi non ?

    Parce que pour regarder, tu dois être ici. Tu es pratiquement toujours ailleurs.

     

    ***

     

    Combien de temps dure le présent ? Une minute ? Une seconde ?

    " Bien moins et bien plus " dit le Maître.

    " Moins, parce que le moment où tu te concentres dessus, il disparaît. "

    " Plus, parce que si tu pénètres en lui, tu vas rencontrer l'intemporel et tu sauras ce qu'est l'éternité. " 

    Anthony de Mello


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  •  

    La poésie dans le bouddhisme tibétain que l'on appelle aussi "chant" est dense et porteuse d'enseignements très profonds. De grands maîtres, qu'ils soient issus d'un passé lointain, tel Milarépa, ou d'un proche présent ont perpétué et perpétuent toujours cet art surprenant et magnifique.

     

    L'art poétique dans la tradition tibétaine

                               

                          


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  •  

    Vous n'en êtes peut-être pas conscient, mais vous recevez du Prana tout le temps, dans la nourriture que vous mangez, l'eau que vous buvez, les rayons du soleil, l'air que vous respirez et les personnes qui vous entourent. Vous en donnez également à autrui. Habituellement, il s'agit d'un échange inconscient d'énergie. Si votre corps est sain et plein de vitalité, vous avez naturellement une influence positive sur ceux qui vous entourent lorsque vous transférez votre Prana, consciemment ou inconsciemment.

    L'exercice de visualisation qui suit à pour but d'aider à canaliser votre Prana consciemment afin de développer la pleine vie en soi et la positivité. Cet exercice vous aide à vous recharger et peut vous donner une meilleure humeur lorsque vous vous sentez déprimé. 

     

     Diriger le Prana

     

     

    " Le Prana est la force sur les plans de l'être, depuis le plus élevé jusqu'au plus bas. Tous ce qui bouge, oeuvre ou vit n'est qu'une expression ou une manifestation du Prana." 

    Swami Sivananda

     

     

     

     

     

    • Fermez doucement vos lèvres et inspirez lentement par le nez en comptant mentalement jusqu'à huit avant d'expirer par le nez en comptant également jusqu'à huit.

     

    • A nouveau, inspirez par le nez en comptant jusqu'à huit, mais visualisez le Prana qui afflue vers vous, mêlé à l'air que vous inhalez. Vous aurez peut-être envie de visualiser le Prana comme un courant de lumière.

     

    • Retenez votre respiration en comptant jusqu'à quatre et dans votre mental, visualisez le Prana qui circule dans chaque partie de votre corps.

     

    • Expirez par la bouche en comptant jusqu'à huit et sentez que la négativité quitte votre corps avec l'air vicié. Recommencez autant que vous voulez.

     

     

    "L'art de la respiration" Swami Saradananda 

    Illustration : "ARBRE DE VIE" Carmen Meyer  

     

     

     


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  • Comme un enfant

     Je t'aime comme une abeille

    Sur un rayon.

    Un papillon en éclosion.

     

    Je t'aime sans fard,

    Dans ton pull, quand tu pars,

    Libellule ou nénuphar ...

     

    Je t'aime feu follet,

    Dans la fraîcheur des fôrets,

    Ou la tourmente des villes.

     

    Je t'aime de près,

    Ou à des milliers de mille :

    Pas facile, indocile ...

     

    Je t'aime tout petit,

    Ou imposant;

    Entre la fourmi et l'éléphant.

     

    Je t'aime à tire d'ailes,

    Sur un doigt ou dans le ciel :

    Coccinelle ou hirondelle.

     

    Je t'aime curieuse,

    Insoumise :

    Caramel et friandise.

     

    Je t'aime au bout du monde,

    Dans tes rondes,

    Vertes, bleues et blondes.

     

    Je t'aime comme la vie,

    Jour et nuit :


    Apanthèse ou Saturnie.

     

    Je t'aime franche,

    Quand tu te déhanches:

    Tropicale ou boréales.

     

    Je t'aime dans tes appels,

    Naturels;

    Crécerelle ou arc-en-ciel !

     

    Je t'aime Cybèle,

    Culturelle, livre de Kells

    Félibre ou temporelle

     

    Je t'aime quand tu chantes,

    Quand tu me réveilles,

    Que tu m'enchantes et m'émerveilles,

     

    De tes battements,

    De tes bruissements,

    De tes frémissements ...

     

    Je t'aime quand tu louches,

    Quand tu me touches,

    Bouche-à-bouche.

     

    Je t'aime sans y penser,

    Quand il pleut,

    De l'amour dans nos yeux.

     

    Je t'aime en dansant,

    Autour d'un feu :

    Immobile ou paresseux.

     

    Je t'aime quand je te vois,

    Et quand tu ne le vois pas,

    Je t'aime pas à pas à chaque pas.

     

    En te regardant,

    En t'imitant :

    Univers et océans.

     

    Je t'aime en toutes saisons,

    Toutes positions,

    En colimaçon, à califourchon.

     

    Je t'aime sans frontières,

    sans bannières,

    De velours ou de pierre.

     

    Je t'aime en liberté,

    Comme une essence sacrée,

    Une aigrette de cirse libérée.

     

    Je t'aime tout doucement,

    Comme un enfant,

    Qui virevolte en t'apercevant.

     

    Je t'aime comme au printemps,

    Quand la linotte prend l'étang,

    Et le pleurotte le creux des champs.

     

    Je t'aime comme un fou,

    Quand tu me fais coucou,

    Que tu me refais le coup.

     

    Je t'aime surtout,

    Comme un Schtroumpf,

    Dans une vesse de loup.

     

    Je t'aime, en vérité,

    Comme un étourneau blessé;

    Trop commun pour être soigné.

     

    Je t'aime dans mes chairs,

    Dans mes os, dans mon sang,

    Dans ton dos.

     

    Je t'aime dans ta peau,

    Dans tes yeux, dans ton âme,

    Dans tes flammes.

     

    Je t'aime dans mes plaies,

    Et les tiennes, s'il te plait,

    J'allège leur faix.

     

    Je t'aime comptine,

    Dans tes dictames,

    Tes télégrammes.

     

    Ams, tram, gram,

    Pic et pic et colégram,

    Bour et bour et ratatam !

     

    Je t'aime quand je m'endors,

    Et dans ton sein,

    Fleur de lys, bouton d'or et bien malin.

     

    Je t'aime dans mes torts,

    Et les tiens, je les aimes forts,

    Je les aime encore.

     

    Sans me demander,

    Comment ou pourquoi.

    C'est comme ça !

     

    Je t'aime tout simplement !

    Tout bonnement !

    Comme un enfant ...

    Je t'aime et c'est géant !

     

     

    Nicodème Camarda

    26 janver 2012

     

     


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  •  

    "Si vous devez recourir à votre mental pour atteindre un objectif précis, faites-le de concert avec votre corps énergétique. C'est seulement quand vous êtes capable d'être conscient sans penser, que vous pouvez employer votre mental de façon créative. Et la manière la plus simple de se retrouver dans cet état-là, c'est de passer par le corps.

     

     

    Penser avec tout son corpsChaque fois que vous avez besoin d'une réponse, d'une solution ou d'une idée originale, arrêtez-vous de penser pendant quelques instants en concentrant votre attention sur votre champ énergétique.

     

    Prenez conscience de votre calme intérieur. Lorsque vous reviendrez à la pensée, celle-ci sera fraîche et créative.

     

    Dans n'importe quelle activité intellectuelle, prenez l'habitude d'aller et de venir toutes les quelques minutes entre la pensée et l'écoute intérieure, le calme intérieur. On pourrait dire aussi : ne pensez pas seulement avec votre tête, pensez avec tout votre corps."

     

    Eckhart Tolle "Le pouvoir du moment présent"

     


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