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Par Sophro-Relaxation le 21 Octobre 2012 à 09:39
La beauté d'un instant
Parfume le moment présent
De ces notes harmonieuses
Jaillit la source lumineuse
Qui m'emmène réconfortée
Vers tous ces défis à ma portée
Pas à pas j'embellis ma vie
De tous ces concrets qui me lient
Sur une liste j'ai noté tout l'attendu
En laissant une place pour l'imprévu
Car de cette vie je peux profiter
Traversant les ponts de liberté
Je déploie mes ailes sans vanité
Vers ces possibles révélés
Mes talents je veux les fructifier
Afin de pouvoir les repartager
Sandra Dulier
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Par Sophro-Relaxation le 9 Mai 2012 à 08:31
La profonde quiétude de la Montagne
Attend patiemment que le monde s'écroule
Pour libérer
Le Cœur fondu
Vois comme le Silence
Transperce tout
Parfois à travers de forts sanglots
Parfois à travers une tendre attention
Fais face à cette solitude
Où la Montagne te regarde
Et réfléchit la vérité
De Ta force intérieure
Cette Montagne
Te respire
By Voyage de l'âme
2 commentaires -
Par Sophro-Relaxation le 7 Avril 2012 à 07:45
La poésie dans le bouddhisme tibétain que l'on appelle aussi "chant" est dense et porteuse d'enseignements très profonds. De grands maîtres, qu'ils soient issus d'un passé lointain, tel Milarépa, ou d'un proche présent ont perpétué et perpétuent toujours cet art surprenant et magnifique.
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Par Sophro-Relaxation le 4 Avril 2012 à 09:54
Je t'aime comme une abeille
Sur un rayon.
Un papillon en éclosion.
Je t'aime sans fard,
Dans ton pull, quand tu pars,
Libellule ou nénuphar ...
Je t'aime feu follet,
Dans la fraîcheur des fôrets,
Ou la tourmente des villes.
Je t'aime de près,
Ou à des milliers de mille :
Pas facile, indocile ...
Je t'aime tout petit,
Ou imposant;
Entre la fourmi et l'éléphant.
Je t'aime à tire d'ailes,
Sur un doigt ou dans le ciel :
Coccinelle ou hirondelle.
Je t'aime curieuse,
Insoumise :
Caramel et friandise.
Je t'aime au bout du monde,
Dans tes rondes,
Vertes, bleues et blondes.
Je t'aime comme la vie,
Jour et nuit :
Apanthèse ou Saturnie.Je t'aime franche,
Quand tu te déhanches:
Tropicale ou boréales.
Je t'aime dans tes appels,
Naturels;
Crécerelle ou arc-en-ciel !
Je t'aime Cybèle,
Culturelle, livre de Kells
Félibre ou temporelle
Je t'aime quand tu chantes,
Quand tu me réveilles,
Que tu m'enchantes et m'émerveilles,
De tes battements,
De tes bruissements,
De tes frémissements ...
Je t'aime quand tu louches,
Quand tu me touches,
Bouche-à-bouche.
Je t'aime sans y penser,
Quand il pleut,
De l'amour dans nos yeux.
Je t'aime en dansant,
Autour d'un feu :
Immobile ou paresseux.
Je t'aime quand je te vois,
Et quand tu ne le vois pas,
Je t'aime pas à pas à chaque pas.
En te regardant,
En t'imitant :
Univers et océans.
Je t'aime en toutes saisons,
Toutes positions,
En colimaçon, à califourchon.
Je t'aime sans frontières,
sans bannières,
De velours ou de pierre.
Je t'aime en liberté,
Comme une essence sacrée,
Une aigrette de cirse libérée.
Je t'aime tout doucement,
Comme un enfant,
Qui virevolte en t'apercevant.
Je t'aime comme au printemps,
Quand la linotte prend l'étang,
Et le pleurotte le creux des champs.
Je t'aime comme un fou,
Quand tu me fais coucou,
Que tu me refais le coup.
Je t'aime surtout,
Comme un Schtroumpf,
Dans une vesse de loup.
Je t'aime, en vérité,
Comme un étourneau blessé;
Trop commun pour être soigné.
Je t'aime dans mes chairs,
Dans mes os, dans mon sang,
Dans ton dos.
Je t'aime dans ta peau,
Dans tes yeux, dans ton âme,
Dans tes flammes.
Je t'aime dans mes plaies,
Et les tiennes, s'il te plait,
J'allège leur faix.
Je t'aime comptine,
Dans tes dictames,
Tes télégrammes.
Ams, tram, gram,
Pic et pic et colégram,
Bour et bour et ratatam !
Je t'aime quand je m'endors,
Et dans ton sein,
Fleur de lys, bouton d'or et bien malin.
Je t'aime dans mes torts,
Et les tiens, je les aimes forts,
Je les aime encore.
Sans me demander,
Comment ou pourquoi.
C'est comme ça !
Je t'aime tout simplement !
Tout bonnement !
Comme un enfant ...
Je t'aime et c'est géant !
Nicodème Camarda
26 janver 2012
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Par Sophro-Relaxation le 22 Mars 2012 à 14:08
Il y a toujours un nouvel échelon à gravir.
Ne vacille pas, mais avance et monte, et cherche toujours à atteindre le plus élevé.
La vie est mouvement; elle est changement; elle est croissance.
Aucune Âme ne peut rester dans le même état tout le temps.
La nature ne peut rester statique.
Elle change et s'élargit toujours, progressant d'une étape à la suivante.
La gland croît en un chêne puissant.
Le bulbe grandit et produit de belles fleurs; la graine de maïs produit le plant.
La changement est permanent.
S'il ne se fait pas en toi, tu peux être sûr qu'il y a quelque chose qui ne va pas,
Et il est nécessaire que tu trouves ce que c'est et puis que tu y remédies.
Ne résiste pas au changement, mais va dans son sens et accepte-le.
Ce ne sera pas toujours confortable,
Mais sois prêt à accepter un inconfort minime
Afin que le resplendissant nouveau puisse se développer en toi et à travers toi,
Te transformant en un nouvel être,
Rempli de lumière, d'amour et d'inspiration.
Eileen Caddy
Texte extrait de "La petite voix, méditation quotidienne"
Illustration : tableau de Henri Matisse, réalisé en 1910
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